Les zoonoses sont des infections qui se transmettent des animaux aux humains. Ces dernières années, ces maladies ont fait retentir bien des sonnettes d’alarme. Aussi bien Ebola que le COVID-19 nous ont montré à tous ce qui pouvait se passer lorsqu’une zoonose localisée se transforme en une pandémie capable d’affecter la planète toute entière. Environ 60 % des maladies infectieuses humaines connues et jusqu’à 75 % des maladies émergentes sont d’origine animale. Et toutes les pandémies que nous avons connues jusqu’à présent étaient des zoonoses.

En perturbant la nature, les infections se transmettent de plus en plus des animaux aux humains. La déforestation et la conversion des prairies naturelles en terres cultivées perturbent les habitats de la faune sauvage. Celle-ci est donc forcée de se replier dans un biotope réduit. En raison du stress que subissent les animaux sauvages au cours de ce processus, ils échangent davantage de maladies entre eux. De nombreuses espèces se retrouvent également en voie d’extinction. Dans un écosystème sain, la biodiversité contribue à réguler les maladies. Mais un écosystème perturbé est affaibli, ce qui finit par entraîner davantage de maladies qui peuvent également toucher les humains.

En empiétant sur la nature, nous mettons les animaux sauvages en contact plus étroit avec le bétail et les humains. Cela augmente considérablement le risque de transmission de maladies. Ce risque est particulièrement élevé en Afrique, où la population connaît une croissance exponentielle et où la nature doit de plus en plus céder la place aux activités humaines.

La croissance démographique et la prospérité croissante augmentent également la demande de viande, ce qui conduit à des pratiques d’élevage intensif. Or, la cohabitation d’un grand nombre d’animaux à faible diversité génétique dans un espace restreint représente un scénario de rêve pour la transmission de virus ou de bactéries. C’est pourquoi Vétérinaires Sans Frontières considère et soutient l’élevage familial à petite échelle comme un moyen de contenir les zoonoses.

Les zoonoses sont la preuve que la santé humaine, la santé animale et la santé environnementale sont inextricablement liées. C’est pourquoi nous défendons fermement les principes du concept One Health depuis notre création en 1985. Il s’agit d’une approche multidisciplinaire qui aborde la santé animale, humaine et écosystémique de manière intégrée afin d’obtenir des résultats durables.

Nos vétérinaires forment un premier rempart contre les épidémies de maladies animales. Mais nous ne pourrons prévenir et contrôler les futures pandémies qu’en étroite collaboration avec des médecins, des agronomes, des environnementalistes, des épidémiologistes, mais aussi des anthropologues, des zoologistes, des entomologistes et d’autres scientifiques.

Pour en savoir plus sur notre lutte contre les pandémies, consultez notre rapport d’activités.

Au Bénin, nous commençons un programme d’amélioration des services de santé animale. Nous voulons renforcer l’offre existante et améliorer la concertation transfrontalière. Nous prévoyons également de travailler à la cartographie des ressources naturelles .
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Dans le Nord du Burkina Faso, de nombreux réfugiés maliens vivent dans des camps. Afin de lutter contre la malnutrition, nous veillons à ce qu’il y ait suffisamment de lait pour leurs enfants en améliorant la production locale de lait.
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Au nord de Bamako, nous promouvons l’élevage de volaille, géré par des femmes. Grâce à une meilleure santé, à des techniques d’élevage et à la vente, ces femmes parviennent à obtenir plus d’œufs et de revenus de leurs poules.
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De retour en Mauritanie, nous voulons améliorer les services et infrastructures disponibles pour les éleveurs de la Willaya de l’Assaba, au sud-est du pays. Nous prévoyons aussi de restaurer les espaces pastoraux, pour mieux servir les éleveurs et leurs troupeaux.
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Depuis plus de dix ans, nous travaillons pour faciliter l’accès aux soins vétérinaires dans les zones rurales au Niger. Nous aidons des vétérinaires privés et formons des agents communautaires de santé animale. Quand les troupeaux sont en bonne santé, les humains le sont aussi.
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À Ngozi, nous donnons des chèvres et un potager à des familles vulnérables. Nous leur apprenons à combattre la malnutrition grâce à une alimentation variée. Le fumier provenant des animaux permet d’augmenter les récoltes, ce qui laisse de l’argent de côté pour payer les soins de santé.
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Au Sud-Kivu, nous renforçons les  capacités techniques des éleveurs. Grâce à nos formations, ils parviennent à mieux gérer leur bétail et à vendre leur production. Nous accompagnons aussi les éleveurs laitiers du Sud-Kivu et du Tanganyika afin d’augmenter la production laitière.

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Au Karamoja, une région sèche et pauvre dans le Nord de l’Ouganda, nous distribuons des chèvres kenyanes. Elles sont plus grandes que les chèvres locales et donnent davantage de lait. Nous construisons des abris améliorés pour les chèvres afin qu’elles puissent passer la nuit à l’abri de la pluie et de la boue.
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Dans une des régions les plus pauvres du Rwanda, nous installons des biodigesteurs chez de petits producteurs laitiers. Les excréments de vache permettent de produire du gaz pour cuisiner ou éclairer la maison. Ainsi, les familles ne doivent plus couper de bois de chauffe, une situation qui profite aussi bien à l’homme qu’à l’environnement.
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Dans les régions où nous travaillons, la grande majorité de la population vit de l’élevage. En collaboration avec dix organisations locales, nous venons en aide à des familles d’éleveurs vulnérables qui sont confrontées à la faim, à la sécheresse, aux inondations et aux conflits.

Vous voulez connaître les résultats dont Vétérinaires Sans Frontières est capable avec votre soutien ?

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Vétérinaires Sans Frontières investit fortement en Belgique dans la solidarité à l’échelle mondiale et l’échange de connaissances. Nous collaborons avec des journalistes, des étudiants, des éleveurs et des vétérinaires. Nous informons et sensibilisons autour des thématiques de la production et de la consommation durables de nourriture. Nous organisons des voyages d’échange, des conférences et des soirées-débats. Nous aidons les politiciens partout dans le monde à adapter leur politique internationale aux besoins des éleveurs familiaux africains.

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