Questions fréquentes
Notre approche et notre fonctionnement, ici et en Afrique
Nous soutenons et améliorons l’élevage familial à petite échelle dans les pays en développement. L’agriculture et l’élevage y sont les principales sources de nourriture et de revenus. Si les animaux sont en bonne santé et produisent davantage, les familles disposent de plus de revenus et de nourriture.
Cela leur permet d’économiser un peu, d’envoyer leurs enfants à l’école ou de payer le médecin. Du bétail en bonne santé contribue donc également à la bonne santé ainsi qu’au bien-être de la population qui en dépend.
Nous contribuons à maintenir le bétail en bonne santé, afin que les éleveurs puissent se construire une vie meilleure pour eux et pour leur famille.
Pour certaines activités, nous faisons appel à des agents communautaires de santé animale de la région ou à des vétérinaires publics, par exemple pour des campagnes de vaccination à grande échelle. Ceux-ci sont rémunérés pour leurs services.
Pour certains postes, nous recherchons notre personnel sur le marché de l’emploi international, où nous choisissons le candidat ayant l’expérience la plus pertinente. Il peut tout aussi bien s’agir d’un vétérinaire belge que d’un ingénieur agronome britannique ou encore d’un manager kenyan.
Nous avons malheureusement peu de budget pour envoyer des bénévoles ou stagiaires sur nos programmes en Afrique. Souvent, nos collaborateurs sur le terrain n’ont pas besoin de ce type d’aide et ne sont pas toujours en mesure d’offrir l’expérience d’apprentissage ou l’encadrement nécessaires à des stagiaires ou des bénévoles. Nous considérons de plus qu’il est essentiel que la population locale garantisse son propre avenir. C’est pourquoi le renforcement des compétences de nos partenaires africains occupe une place centrale dans notre fonctionnement. Dans le cadre de ce renforcement des capacités, nous sommes actuellement à la recherche de moyens d’offrir l’opportunité à des vétérinaires ou à des étudiants en médecine vétérinaire belges de s’investir dans le Sud.
Nous organisons régulièrement des voyages d’échange à destination de l’Afrique pour des vétérinaires, des étudiants en agronomie ou des étudiants en médecine vétérinaire belges. Ce type d’expérience est très enrichissant et influence le regard qu’une personne peut porter sur le monde. Nous attendons par ailleurs que ces « ambassadeurs » s’engagent avant et après le voyage en tant que bénévoles pour Vétérinaires Sans Frontières. L’appel pour ces voyages est toujours lancé depuis notre site internet et nos e-news (lettres d’information électroniques).
Nous faisons souvent appel à des stagiaires dans les domaines de la communication, du marketing, des ressources humaines et de l’éducation au développement. Tu es intéressé-e par un stage ? Consulte régulièrement nos offres sur notre site. Les candidatures spontanées sont aussi les bienvenues ! Nous considérons chaque demande de stage sur base du travail disponible et de l’accompagnement professionnel possible au sein de l’organisation.
Bénévoles
En fonction des besoins du moment, nous recherchons spécifiquement des bénévoles pour des tâches précises comme des traductions, pour nous aider dans les domaines de l’informatique, des ressources humaines ou de l’administration ou pour de petits travaux. Ces annonces apparaissent toujours sur notre site, mais les candidatures spontanées sont toujours les bienvenues !
- Les éleveurs nomades, aussi appelés pastoralistes
- Les agriculteurs sédentaires possédant un peu de bétail
- Les éleveurs établis en ville ou en zone périurbaine
La comptabilité complète, y compris celle des programmes de développement sur le terrain, est centralisée au sein de notre siège central à Bruxelles. Notre directrice financière effectue un contrôle de toutes les opérations financières et transmet ensuite un rapport au comité de direction ainsi qu’au conseil d’administration.
Les comptes de l’organisation, y compris les comptes de tous nos projets, sont contrôlés chaque année par un bureau d’audit externe.
Une part importante des revenus de Vétérinaires Sans Frontières provient de gouvernements nationaux et d’institutions intergouvernementales. Ces bailleurs de fonds ont leurs propres audits externes, chacun régi par des critères stricts, qui exigent un haut niveau de contrôle interne de la part de l’organisation.
Dans le but de garantir l’amélioration constante des mécanismes de contrôle internes, un comité d’audit – composé de membres du comité de direction – se réunit chaque trimestre pour veiller à l’application des recommandations émises par les auditeurs externes.
Nous accordons une grande importance à la transparence. Ainsi, vous pouvez consulter la situation financière de Vétérinaires Sans Frontières sur différents sites tels que ong-livreouvert.be, bonnescauses.be, donorinfo.be et le site de la Banque Nationale de Belgique.Nous sommes également membre de l’Association pour une Ethique dans les Récoltes de Fonds (AERF) qui contrôle chaque année si nous utilisons les dons privés que nous recevons de façon éthique. En outre, les autorités belges contrôlent tous les six ans ce à quoi nous consacrons notre argent et si nous pouvons délivrer des attestations fiscales.
Les éleveurs que nous soutenons ne possèdent qu’un petit cheptel, parfois même juste quelques animaux, ce qui leur permet tout juste de subvenir à leurs besoins. Les formes plus intensives d’élevage s’accompagnent de l’utilisation de combustibles fossiles, de déforestation, d’exploitation inappropriée du sol et d’importantes émissions de méthane. Ce type d’activités s’avère véritablement nuisible pour le climat.
Le fait de diversifier son troupeau en élevant aussi bien des bovins que des moutons et des chèvres, comme c’est le cas au Sahel, fait partie de la stratégie de survie des éleveurs nomades. Cela leur permet d’utiliser les différents types de végétation présents dans une même région. En outre, chaque espèce laisse à disposition une certaine partie de la flore : les chèvres se nourrissent des arbustes, les vaches des herbes hautes et les moutons de l’herbe courte. Les éleveurs maintiennent ainsi l’écosystème en équilibre depuis des siècles, ce qui profite aussi aux animaux sauvages.
Il existe une grande différence entre « manger » et « détruire ». On peut parfois avoir l’impression qu’un troupeau a « dépouillé » tout un terrain, sans qu’il ait réellement détruit quoi que ce soit. Dès la première pluie, l’herbe repousse naturellement en quelques jours et les arbres et les arbustes fleurissent à nouveau. S’il est question de « destruction » de la végétation, et donc de désertification, cela s’explique alors par des causes plus complexes, et cela a avant tout une origine climatique : l’absence d’eau et de précipitations dans le désert.
Les animaux peuvent en principe bel et bien « détruire » la végétation. Et parce que les chèvres sont les plus robustes et résistantes, elles mangeront jusqu’au dernier morceau de racine si elles y sont obligées. Il s’agit là d’une conséquence du surpâturage, quand l’homme laisse paître trop de bêtes sur une surface trop réduite. Aucun éleveur n’a intérêt à ce qu’il y ait du surpâturage ! Un éleveur ne quitte pas une région parce que les pâturages y sont épuisés, mais dans le but d’en chercher de meilleurs. S’il doit rester à un endroit où il n’y a pas suffisamment d’herbe, ce n’est donc pas de gaieté de cœur mais parce que le contexte l’y oblige. Par exemple, parce que les pâturages sont inaccessibles à cause de violences ou de leur reconversion au profit de l’agriculture, du logement ou de projets d’infrastructures. Dans de telles situations, les bergers contribuent malheureusement, mais indépendamment de leur volonté et de leurs principes, au surpâturage.
Vétérinaires Sans Frontières tient compte de ce problème dans le cadre de ses différents programmes de développement. Nous aspirons à une gestion durable des ressources naturelles comme l’eau et les pâturages. Nous soutenons aussi la mobilité des éleveurs nomades en collaborant notamment avec les autorités locales ainsi qu’en ancrant juridiquement l’accès aux pâturages. De cette manière, les éleveurs peuvent partir au bon moment vers les pâturages appropriés, éviter le surpâturage et combattre la « destruction » de la végétation.
Nous soutenir financièrement
Vous pouvez soutenir notre organisation de différentes manières. En faisant un don, vous nous aidez à mener à bien nos actions en Afrique et vous donnez aux éleveurs locaux l’espoir d’un avenir meilleur. Si vous nous soutenez chaque mois, nous sommes en mesure d’organiser nos activités à plus long terme, car il est impossible de mettre un terme à la faim et à la pauvreté du jour au lendemain. Cela exige une approche intégrée sur plusieurs années.
Vous pouvez également aider Vétérinaires Sans Frontières en tant que bénévole. Pour cela, jetez un coup d’œil à nos offres de bénévolat ou envoyez-nous votre candidature spontanée. Vous pouvez aussi vous investir en tant que vétérinaire, étudiant ou professeur, en récoltant des fonds, en organisant une conférence, en participant à l’une de nos activités… Découvrez ici comment vous pouvez nous aider.
Seuls les dons d’argent sont déductibles fiscalement.
- Les donations immobilières ;
- Les donations qui se rapportent à des titres nominatifs, comme par exemple des parts dans une sprl ou des actions nominatives dans une société anonyme.
Les biens mobiliers, billets de banque, bijoux, œuvres d’art,… peuvent faire l’objet d’un don en main propre et ne nécessitent pas beaucoup de formalités.
Si vous ne maîtrisez pas bien les aspects juridiques des dispositions contraignantes en la matière, faites-vous conseiller par un juriste compétent avant d’effectuer une donation importante.
Si vous avez des enfants et/ou que vous êtes marié-e, vous pouvez décider de ce que vous faites de vos biens. Vos enfants ou votre compagnon/compagne sont cependant en droit de restreindre l’importance du legs en invoquant la « part réservataire », c’est-à-dire la moitié de votre patrimoine qui leur revient légalement. Dans l’éventualité où vos enfants et/ou votre compagnon/compagne seraient partis au moment de votre décès, ou si ces derniers n’exigeaient pas la part minimale de votre patrimoine qui leur revient de droit, vous pouvez faire un testament reprenant l’ensemble de vos biens.
Vous trouverez plus d’information ici sur les legs à Vétérinaires Sans Frontières.
À propos de vos données : déménagement, confidentialité, adaptations, …
Si vous nous soutenez mensuellement, il faudra d’abord communiquer votre changement d’adresse à la banque. Contactez-nous ensuite afin que nous puissions mettre à jour vos coordonnées dans notre base de données.
Lorsque vous faites un don à Vétérinaires Sans Frontières via le compte BE15 0013 1604 0830, vos données personnelles sont enregistrées dans un fichier géré conjointement avec Direct Social Communications (rue Victor Rauter 33, 1070 Bruxelles). Vos données peuvent alors être utilisées pour d’autres actions humanitaires ou bonnes œuvres. Prenez contact avec nous si vous ne le souhaitez pas ou si vous voulez consulter, modifier ou supprimer vos données.
Cela peut sembler contradictoire, mais l’envoi de lettres et de gadgets s’avère être le moyen le plus efficace pour nous de recueillir des dons privés. Lorsque nous envoyons des lettres avec des gadgets, nous remarquons que nous recevons davantage de dons. Cet investissement nous permet donc de soutenir davantage de familles.
Si vous ne désirez pas recevoir de lettres ou de gadgets de notre part (ou moins régulièrement), nous effectuerons volontiers les changements nécessaires dans notre base de données. N’hésitez pas à nous contacter.