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Questions fréquentes
A propos de Vétérinaires Sans Frontières
Notre devise est : des animaux sains, des personnes en bonne santé, une planète saine.
Chez Vétérinaires Sans Frontières, nous nous engageons activement dans la lutte contre la faim et la pauvreté. Nous le faisons avec un réseau de vétérinaires et d’agents communautaires de santé animale, d’une manière très spécifique, holistique et durable.
En Afrique, l’agriculture et l’élevage sont les principales sources de nourriture et de revenus. Des animaux en bonne santé contribuent au bien-être de la population. Ils sont source d’emploi et garantissent une bonne sécurité alimentaire, des revenus stables et un statut social.
Malheureusement, l’élevage ne rapporte pas suffisamment de revenus à de nombreux éleveurs africains. C’est pourquoi notre réseau de vétérinaires et d’agents de santé animale les aide à améliorer leurs techniques d’élevage et à maintenir leurs animaux en bonne santé. Nous donnons ainsi aux éleveurs les moyens de se construire une vie meilleure, dans le respect de l’environnement, grâce à un élevage à petite échelle et respectueux de l’environnement.
Pour y arriver, nous travaillons avec des organisations partenaires locales et les éleveurs eux-mêmes. C’est la seule manière pour nous de fournir des solutions durables qui renforcent les communautés locales.
Vétérinaires Sans Frontières s’engage pour la santé des animaux, des humains et de la planète. Cette approche holistique de la santé est caractéristique dans tous nos projets. Cela implique que nous gardons toujours à l’esprit l’impact écologique de notre travail.
En Belgique, nous prenons également diverses mesures dans ce domaine. Un bon exemple est notre décision de déménager notre siège à Mundo Madou en 2019. Le bâtiment a remporté l’appel à projet Be Circular de la Région de Bruxelles-Capitale, dans la catégorie « Chantier circulaire ». Ce prix récompense les efforts de rénovation écologique, responsable et durable du bâtiment Mundo Madou. Quelque 26 tonnes de matériaux de récupération ont été utilisées pour ce chantier, provenant à la fois du bâtiment d’origine et d’autres chantiers ou bâtiments de la région bruxelloise. En plus des 26 tonnes de matériaux récupérés, 14 tonnes de déchets ont été évitées grâce à la vente ou au don d’éléments réutilisables dans d’autres projets. Mundo Lab, le propriétaire du bâtiment, s’engage en faveur du développement durable.
Nous prenons également d’autres initiatives :
- Encourager l’utilisation des transports publics et du vélo : 77 % de nos employés utilisent les transports en commun.
- Encourager le travail à domicile pour réduire les déplacements au bureau.
- Planifier efficacement les visites sur le terrain et promouvoir les réunions en ligne.
- Utiliser des produits biologiques et/ou issus du commerce équitable.
- Acheter des fournitures de bureau durables.
- Sensibiliser le personnel à la consommation d’électricité (chauffage et éclairage).
Dans les régions rurales d’Afrique, le fait de posséder du bétail détermine la position sociale d’une personne. En général, les femmes n’en possèdent pas. Leur avis est donc souvent ignoré, alors qu’elles effectuent la majeure partie du travail au sein du ménage. C’est pourquoi nous donnons principalement des animaux à des femmes, afin qu’elles obtiennent plus de respect dans leur foyer et leur village. Grâce à quelques animaux, elles prennent de l’assurance et deviennent des femmes d’affaires à succès. Cette sensibilité au genre est prise en compte dans l’élaboration et la mise en œuvre de tous nos projets.
En septembre 2023, nous avons organisé un atelier d’une semaine à Cotonou (Bénin) avec les directeurs de chaque pays où Vétérinaires Sans Frontières Belgique est actif. Nous avons réfléchi ensemble pour donner un rôle encore plus important aux questions de genre dans notre travail.
L’évolution de la tension salariale – la différence entre le salaire le plus élevé et le salaire le plus bas – au sein de Vétérinaires Sans Frontières Belgique au cours des cinq dernières années est la suivante :
2022 : 2,18
2021 : 2,01
2020 : 2,29
2019 : 2,12
2018 : 2,22
Le Conseil d’Administration dispose de pouvoirs étendus en matière de gouvernance et de gestion de l’organisation, à l’exception de ce qui est réservé à l’Assemblée Générale par la loi ou les statuts. Il prend les décisions stratégiques nécessaires au bon fonctionnement de l’association.
Le Conseil d’Administration est composé d’un minimum de 3 et d’un maximum de 11 membres, aux pouvoirs et compétences complémentaires. Conformément à la loi belge, ils délèguent la mise en œuvre de la stratégie globale au Directeur Général et au Comité de Direction. Ils valident les projets opérationnels et les budgets et ont un droit de regard sur les actions entreprises par le Comité de Direction.
Les administrateurs sont nommés pour un mandat de quatre ans et exercent leurs fonctions à titre bénévole, sans aucune rémunération. La liste des membres du conseil d’administration est disponible ici.
Vétérinaires Sans Frontières en Belgique
En Belgique, nous menons des activités de communication, de récolte de fonds et d’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire. Notre objectif est d’amener les citoyens belges à comprendre les principes du concept One Health et son potentiel dans la lutte contre les défis mondiaux comme la pauvreté, les inégalités et les crises sanitaires et environnementales. Nous voulons les amener à soutenir activement les communautés dépendantes de l’élevage en Afrique pour qu’elles puissent appliquer ces principes.
Les étudiants des filières agronomiques et vétérinaires de l’enseignement supérieur constituent un public cible privilégié pour nos actions d’information, de sensibilisation et de mobilisation en Belgique. Vous trouverez plus d’information sur notre offre pédagogique ci-dessous.
Vétérinaires Sans Frontières travaille régulièrement en collaboration avec d’autres organisations en Belgique, comme par exemple Humundi, Voedsel Anders ou Solidagro. Nous collaborons également avec des plateformes ou coalitions comme le CELEP (Coalition of European Lobbies for Eastern African Pastoralism), Be-cause health ainsi qu’avec des universités, des hautes écoles et des associations d’étudiants.
Depuis 2011, nous mettons par exemple en œuvre le programme Jagros (Jeunes Agros & Souveraineté alimentaire) avec Humundi (anciennement SOS Faim) et 5 hautes écoles wallonnes en agronomie. En savoir plus
Nous proposons des activités pour les étudiants de l’enseignement supérieur, la plupart du temps en collaboration avec leurs professeurs. Nous adaptons notre offre pédagogique à la demande et selon les besoins : ciné-débats, conférences, proposition d’orateurs pour intervenir dans le cadre d’un cours, jeux pédagogiques (par ex. Nomadsed), journées d’études et de sensibilisation (par ex. programme Jagros), etc. Nous accueillons également des étudiants ou des jeunes professionnels en stage et nous proposons des sujets de recherche pour les thèses de masters ou de doctorats.
En savoir plus sur nos activités et animations à destination du public étudiant.
Nous n’envoyons pas de matériel vétérinaire en Afrique. En effet, nous ne disposons pas des moyens humains, financiers et logistiques pour l’acheminer depuis la Belgique jusqu’à nos zones d’intervention. Nos équipes sur place ne sont pas en mesure d’assurer la formation nécessaire à la bonne utilisation de matériel comme un échographe ou un appareil de radiologie, sans parler de leur entretien et de leur réparation.
De plus, les services vétérinaires privés installés avec notre soutien disposent déjà du matériel et des médicaments adaptés à leur contexte. Le matériel utilisé en Belgique ne correspond pas toujours aux besoins locaux.
Vétérinaires Sans Frontières sur le terrain
Dans chaque pays où nous sommes actifs, nous collaborons avec les autorités locales. Ces bonnes relations nous permettent de mener à bien notre mission en faveur des communautés d’éleveurs dans les meilleures conditions.
Sur le terrain, chacune de nos équipes nationales travaille systématiquement avec un ou plusieurs partenaires locaux, dans une optique de renforcement mutuel des capacités. Leur connaissance fine du contexte local et de ses enjeux nous garantit d’agir le plus efficacement possible en faveur des populations. Bien établies et reconnues au sein de la société civile locale, ces organisations nous permettent aussi d’être mieux acceptés par les communautés que nous ciblons. Elles assurent également la durabilité des projets à long terme, au-delà de leur clôture.
Vous pouvez consulter la liste de nos partenaires locaux sur nos pages pays dans la rubrique « Ce que nous faisons ».
La majorité de nos activités ont un objectif de développement et s’inscrivent sur plusieurs mois ou années. Elles permettent de s’attaquer à des problèmes structurels auxquels doivent faire face les populations d’éleveurs.
Parallèlement, nous développons aussi des actions d’urgence. Ces interventions ont lieu en cas de crises prolongées ou soudaines comme des inondations, des épisodes de sécheresse ou d’épizooties. Notre but est alors d’apporter une assistance aux populations face à un besoin fondamental immédiat. Ces actions sont généralement plus limitées dans le temps (quelques mois) et sont uniquement mises en œuvre dans les pays où nous sommes déjà actifs. Concrètement, notre appui peut consister en une assistance alimentaire, la protection des moyens d’existence (cheptel) ou un appui pour accéder aux services essentiels.
Depuis de nombreuses années, Vétérinaires Sans Frontières intervient exclusivement en Afrique subsaharienne, dans des régions où les éleveurs sont vulnérables aux changements climatiques et aux conflits. C’est dans le contexte spécifique de cette zone géographique que nous avons acquis notre expertise. Nous y intervenons actuellement dans 9 pays. Il est possible que nous étendions nos activités autour de cette zone à l’avenir. En revanche, nous n’avons pas vocation à intervenir sur d’autres continents, les contextes étant trop différents. D’autres sections de Vétérinaires Sans Frontières interviennent par contre en Amérique latine et en Asie.
Le choix de nos zones d’intervention est souvent lié aux critères de financement de nos bailleurs de fonds. Quand ce n’est pas le cas, ces zones sont déterminées avec nos partenaires locaux selon la nature des activités proposées et les besoins locaux. Par exemple, si notre action a pour but d’améliorer la résilience des éleveurs, nous prendrons en compte les indicateurs locaux de malnutrition et de pauvreté pour décider où intervenir en priorité. S’il s’agit du renforcement d’une chaîne de valeur, nous choisirons alors la région présentant le plus de potentiel de développement de cette filière.
Dans certains cas, il est possible que nous entamions une collaboration avec de nouveaux partenaires locaux. Si une organisation souhaite nous proposer un partenariat dans un des pays où nous intervenons, elle peut présenter sa candidature à notre direction dans le pays concerné.
A noter que pour être éligible, l’organisation doit au moins :
- Disposer d’un agrément et d’une reconnaissance officielle ;
- Être en ordre administrativement ;
- Disposer d’un siège physique ;
- Disposer de procédures internes à jour ;
- Avoir du personnel employé (au moins 1 personne), hors projet et hors membres du CA ;
- Disposer de fonds propres.
Un plan d’action et un budget, ainsi que les derniers rapports d’activités, financiers et d’audits devront également être fournis, tout comme les statuts, le règlement d’ordre d’intérieur et les comptes-rendus du Conseil d’Administration.
Notre approche et notre fonctionnement, ici et en Afrique
Nous soutenons et améliorons l’élevage familial à petite échelle dans les pays en développement. L’agriculture et l’élevage y sont les principales sources de nourriture et de revenus. Si les animaux sont en bonne santé et produisent davantage, les familles disposent de plus de revenus et de nourriture.
Cela leur permet d’économiser un peu, d’envoyer leurs enfants à l’école ou de payer le médecin. Du bétail en bonne santé contribue donc également à la bonne santé ainsi qu’au bien-être de la population qui en dépend.
Nous contribuons à maintenir le bétail en bonne santé, afin que les éleveurs puissent se construire une vie meilleure pour eux et pour leur famille.
Une zoonose est une maladie qui se transmet de l’animal à l’humain, et vice versa. Environ 2 maladies infectieuses sur 3 sont d’origine zoonotique chez l’humain. Le virus du sida, Ebola, le paludisme, le covid-19 ou encore la maladie de Lyme sont des zoonoses. A ce jour, toutes les pandémies que l’humanité a connues ont été causées par des zoonoses. Il s’agit donc d’une menace sérieuse pour la santé humaine et planétaire.
Les facteurs qui provoquent l’augmentation de l’émergence des zoonoses sont d’origine humaine : déforestation massive et perte de biodiversité, intensification de la production agricole et de l’élevage, commerce illégal d’animaux, usage abusif d’antibiotiques, augmentation de la production de gaz à effet de serre et réchauffement climatique, urbanisation, etc.
En temps normal, les agents pathogènes et les parasites zoonotiques sont maintenus dans un réservoir animal ; il peut s’agir par exemple de chauves-souris, de primates, de rongeurs ou encore d’insectes comme les moustiques ou les tiques. Lorsqu’ils sont soumis à un stress important, par exemple à cause de la destruction de leur habitat naturel – qui entraîne un contact accru avec les humains et d’autres animaux –, ils transmettent plus facilement les virus dont ils sont porteurs. Ces dernières décennies, le changement climatique et le réchauffement des températures favorisent l’expansion des vecteurs de maladies zoonotiques à travers le monde et accentue donc le risque de crises sanitaires.
Pour lutter contre les zoonoses et prévenir de prochaines pandémies, Vétérinaires Sans Frontières prône l’approche One Health. Il s’agit d’une approche pluridisciplinaire qui met l’accent sur la coopération entre les professionnels de la santé humaine, animale et environnementale et la nécessité de développer des actions communes à l’interface entre ces 3 secteurs.
Bien que nous soyons spécialisés dans la santé animale et l’élevage, nous veillons à ce que nos actions aient un impact positif sur l’environnement et la santé humaine. Nous promouvons par exemple l’élevage extensif et agroécologique, avec une gestion durable des ressources pastorales. Nous renforçons aussi les systèmes de santé animale afin qu’ils puissent détecter et prévenir les maladies animales avant qu’elles ne soient transmises aux humains.
Nous collaborons également avec des organisations spécialisées en santé humaine et dans la gestion de l’environnement. C’est notamment le cas autour du Parc National de Kahuzi-Biega, à l’est de la République démocratique du Congo. Depuis l’été 2022, nous y mettons en œuvre un projet One Health inédit avec Médecins du Monde et Action pour le Développement des Milieux Ruraux.
Pour certaines activités, nous faisons appel à des agents communautaires de santé animale de la région ou à des vétérinaires publics, par exemple pour des campagnes de vaccination à grande échelle. Ceux-ci sont rémunérés pour leurs services.
Pour certains postes, nous recherchons notre personnel sur le marché de l’emploi international, où nous choisissons le candidat ayant l’expérience la plus pertinente. Il peut tout aussi bien s’agir d’un vétérinaire belge que d’un ingénieur agronome britannique ou encore d’un manager kenyan.
Nous avons malheureusement peu de budget pour envoyer des bénévoles ou stagiaires sur nos programmes en Afrique. Souvent, nos collaborateurs sur le terrain n’ont pas besoin de ce type d’aide et ne sont pas toujours en mesure d’offrir l’expérience d’apprentissage ou l’encadrement nécessaires à des stagiaires ou des bénévoles. Nous considérons de plus qu’il est essentiel que la population locale garantisse son propre avenir. C’est pourquoi le renforcement des compétences de nos partenaires africains occupe une place centrale dans notre fonctionnement. Dans le cadre de ce renforcement des capacités, nous sommes actuellement à la recherche de moyens d’offrir l’opportunité à des vétérinaires ou à des étudiants en médecine vétérinaire belges de s’investir dans le Sud.
Nous organisons régulièrement des voyages d’échange à destination de l’Afrique pour des vétérinaires, des étudiants en agronomie ou des étudiants en médecine vétérinaire belges. Ce type d’expérience est très enrichissant et influence le regard qu’une personne peut porter sur le monde. Nous attendons par ailleurs que ces « ambassadeurs » s’engagent avant et après le voyage en tant que bénévoles pour Vétérinaires Sans Frontières. L’appel pour ces voyages est toujours lancé depuis notre site internet et nos e-news (lettres d’information électroniques).
Nous faisons souvent appel à des stagiaires dans les domaines de la communication, du marketing, des ressources humaines et de l’éducation au développement. Tu es intéressé-e par un stage ? Consulte régulièrement nos offres sur notre site. Les candidatures spontanées sont aussi les bienvenues ! Nous considérons chaque demande de stage sur base du travail disponible et de l’accompagnement professionnel possible au sein de l’organisation.
Bénévoles
En fonction des besoins du moment, nous recherchons spécifiquement des bénévoles pour des tâches précises comme des traductions, pour nous aider dans les domaines de l’informatique, des ressources humaines ou de l’administration ou pour de petits travaux. Ces annonces apparaissent toujours sur notre site, mais les candidatures spontanées sont toujours les bienvenues !
- Les éleveurs nomades, aussi appelés pastoralistes
- Les agriculteurs sédentaires possédant un peu de bétail
- Les éleveurs établis en ville ou en zone périurbaine
Les éleveurs que nous soutenons ne possèdent qu’un petit cheptel, parfois même juste quelques animaux, ce qui leur permet tout juste de subvenir à leurs besoins. Les formes plus intensives d’élevage s’accompagnent de l’utilisation de combustibles fossiles, de déforestation, d’exploitation inappropriée du sol et d’importantes émissions de méthane. Ce type d’activités s’avère véritablement nuisible pour le climat.
Le fait de diversifier son troupeau en élevant aussi bien des bovins que des moutons et des chèvres, comme c’est le cas au Sahel, fait partie de la stratégie de survie des éleveurs nomades. Cela leur permet d’utiliser les différents types de végétation présents dans une même région. En outre, chaque espèce laisse à disposition une certaine partie de la flore : les chèvres se nourrissent des arbustes, les vaches des herbes hautes et les moutons de l’herbe courte. Les éleveurs maintiennent ainsi l’écosystème en équilibre depuis des siècles, ce qui profite aussi aux animaux sauvages.
Il existe une grande différence entre « manger » et « détruire ». On peut parfois avoir l’impression qu’un troupeau a « dépouillé » tout un terrain, sans qu’il ait réellement détruit quoi que ce soit. Dès la première pluie, l’herbe repousse naturellement en quelques jours et les arbres et les arbustes fleurissent à nouveau. S’il est question de « destruction » de la végétation, et donc de désertification, cela s’explique alors par des causes plus complexes, et cela a avant tout une origine climatique : l’absence d’eau et de précipitations dans le désert.
Les animaux peuvent en principe bel et bien « détruire » la végétation. Et parce que les chèvres sont les plus robustes et résistantes, elles mangeront jusqu’au dernier morceau de racine si elles y sont obligées. Il s’agit là d’une conséquence du surpâturage, quand l’homme laisse paître trop de bêtes sur une surface trop réduite. Aucun éleveur n’a intérêt à ce qu’il y ait du surpâturage ! Un éleveur ne quitte pas une région parce que les pâturages y sont épuisés, mais dans le but d’en chercher de meilleurs. S’il doit rester à un endroit où il n’y a pas suffisamment d’herbe, ce n’est donc pas de gaieté de cœur mais parce que le contexte l’y oblige. Par exemple, parce que les pâturages sont inaccessibles à cause de violences ou de leur reconversion au profit de l’agriculture, du logement ou de projets d’infrastructures. Dans de telles situations, les bergers contribuent malheureusement, mais indépendamment de leur volonté et de leurs principes, au surpâturage.
Vétérinaires Sans Frontières tient compte de ce problème dans le cadre de ses différents programmes de développement. Nous aspirons à une gestion durable des ressources naturelles comme l’eau et les pâturages. Nous soutenons aussi la mobilité des éleveurs nomades en collaborant notamment avec les autorités locales ainsi qu’en ancrant juridiquement l’accès aux pâturages. De cette manière, les éleveurs peuvent partir au bon moment vers les pâturages appropriés, éviter le surpâturage et combattre la « destruction » de la végétation.
Nous soutenir financièrement
Vétérinaires Sans Frontières accorde beaucoup d’importance à ses mécanismes de contrôle aussi bien internes qu’externes, dans le but de garantir l’utilisation à bon escient de tout subside ou don privé.
La comptabilité complète, y compris celle des programmes de développement sur le terrain, est centralisée au sein de notre siège central à Bruxelles. Notre directeur financier effectue un contrôle de toutes les opérations financières et transmet ensuite un rapport au comité de direction ainsi qu’au conseil d’administration.
Les comptes de l’organisation, y compris les comptes de tous nos projets, sont contrôlés chaque année par un bureau d’audit externe.
Une part importante des revenus de Vétérinaires Sans Frontières provient de gouvernements nationaux et d’institutions intergouvernementales. Ces bailleurs de fonds ont leurs propres audits externes, chacun régi par des critères stricts, qui exigent un haut niveau de contrôle interne de la part de l’organisation.
Dans le but de garantir l’amélioration constante des mécanismes de contrôle internes, un comité d’audit – composé de membres du comité de direction – se réunit chaque trimestre pour veiller à l’application des recommandations émises par les auditeurs externes.
Nous accordons une grande importance à la transparence. Ainsi, vous pouvez consulter la situation financière de Vétérinaires Sans Frontières sur différents sites tels que ong-livreouvert.be, bonnescauses.be, donorinfo.be et le site de la Banque Nationale de Belgique. Nous sommes également membre de l’Association pour une Ethique dans les Récoltes de Fonds (AERF) qui contrôle chaque année si nous utilisons les dons privés que nous recevons de façon éthique. En outre, les autorités belges contrôlent tous les six ans ce à quoi nous consacrons notre argent et si nous pouvons délivrer des attestations fiscales.
Vétérinaires Sans Frontières est habilitée à délivrer des attestations fiscales pour tout don à partir de 40 euros par an. Une attestation fiscale est envoyée automatiquement à chaque donateur en mars ou avril de l’année qui suit celle du don. L’avantage fiscal correspond à une déduction de 45 % du montant total des dons sur l’année (avec un plafond maximum de 20 % de l’ensemble des revenus nets).
Une entreprise peut également déduire fiscalement ses dons à partir de 40 euros par an. Le plafond maximum est alors de 5 % des revenus imposables ou de 500.000 euros. L’entreprise ne peut obtenir aucune contrepartie pour un don. Si c’est le cas, le don est considéré comme du sponsoring.
Lorsque vous faites un don au profit de Vétérinaires Sans Frontières via notre site web ou sur le compte BE73 7326 1900 6460, vos coordonnées sont reprises dans un fichier informatisé. Les données personnelles que les visiteurs de notre site nous communiquent volontairement – par exemple en s’abonnant à la lettre d’information électronique, via le formulaire de contact ou en accédant à une page sur laquelle il faut s’identifier – sont également reprises dans un fichier. Ces bases de données sont la propriété exclusive de Vétérinaires Sans Frontières. Les données personnelles des donateurs qui font un don via notre site web ou sur le compte BE73 7326 1900 6460, ainsi que celles des abonnés à notre e-news et des visiteurs de notre site ne sont jamais transmises à des tiers. Vous pouvez à tout moment consulter vos données personnelles et, si nécessaire, en demander la modification ou la suppression. Prenez simplement contact avec nous.
Lorsque vous faites un don à Vétérinaires Sans Frontières via le compte BE15 0013 1604 0830, vos données personnelles sont enregistrées dans un fichier géré conjointement avec Direct Social Communications (rue Victor Rauter 33, 1070 Bruxelles). Vos données peuvent alors être utilisées pour d’autres actions humanitaires ou bonnes œuvres. Prenez contact avec nous si vous ne le souhaitez pas ou si vous voulez consulter, modifier ou supprimer vos données.
A noter :
- Nous pouvons faire en sorte que vous ne receviez plus de courriers. Cependant, si vous nous avez déjà fait un don par le passé, la loi fiscale nous oblige à garder vos données et les informations relatives à votre don au minimum 8 ans.
- Afin de collecter le plus d’argent possible pour nos projets, nous faisons appel à des bases de données de lecteurs, de consommateurs ou de donateurs d’autres organisations à but non lucratif pour rechercher de nouveaux donateurs. Si une personne ne souhaite plus recevoir de correspondance, nous devons néanmoins conserver ses données afin de nous assurer que nous ne lui écrirons plus. Nous veillerons alors à pouvoir mettre en œuvre votre objection au traitement et votre droit à l’effacement des données par le biais de fichiers d’orientation. Cette pratique est conforme au règlement général sur la protection des données. Cette pratique est recommandée par l’Autorité de protection des données.
Cela peut sembler contradictoire, mais l’envoi de lettres et de gadgets s’avère être le moyen le plus efficace pour nous de recueillir des dons privés. Lorsque nous envoyons des lettres avec des gadgets, nous remarquons que nous recevons davantage de dons. Cet investissement nous permet donc de soutenir davantage de familles.
Si vous ne désirez pas recevoir de lettres ou de gadgets de notre part (ou moins régulièrement), nous effectuerons volontiers les changements nécessaires dans notre base de données. N’hésitez pas à nous contacter.
Un donateur peut faire adapter à tout moment la fréquence des envois de lettres d’appel au don. Il suffit de nous contacter pour en faire la demande.
Actuellement, nous n’avons pas encore d’outil de récolte de fonds digital, en dehors de la page de don en ligne de notre site. C’est la raison pour laquelle nous privilégions l’envoi de courriers postaux. Si vous préférez être tenu-e au courant de nos actualités par e-mail, vous pouvez vous inscrire à notre newsletter trimestrielle.
Vétérinaires Sans Frontières utilise 4 numéros de compte pour les dons, selon leur provenance ou leur nature. Ceci nous permet de faciliter le suivi des dons.
- Le compte BE15 0013 1604 0830 pour les dons faisant suite à une lettre de récolte de fonds ;
- Le compte BE22 3631 2869 0647 pour les domiciliations faisant suite à une lettre de récolte de fonds ;
- Le compte BE73 7326 1900 6460 pour tous les autres dons (notamment en ligne) ;
- Le compte BE86 3631 8805 4950 pour toutes les autres domiciliations (notamment en ligne).
Vous pouvez soutenir notre organisation de différentes manières. En faisant un don, vous nous aidez à mener à bien nos actions en Afrique et vous donnez aux éleveurs locaux l’espoir d’un avenir meilleur. Si vous nous soutenez chaque mois, nous sommes en mesure d’organiser nos activités à plus long terme, car il est impossible de mettre un terme à la faim et à la pauvreté du jour au lendemain. Cela exige une approche intégrée sur plusieurs années.
Vous pouvez également aider Vétérinaires Sans Frontières en tant que bénévole. Pour cela, jetez un coup d’œil à nos offres de bénévolat ou envoyez-nous votre candidature spontanée. Vous pouvez aussi vous investir en tant que vétérinaire, étudiant ou professeur, en récoltant des fonds, en organisant une conférence, en participant à l’une de nos activités… Découvrez ici comment vous pouvez nous aider.
Travailler pour Vétérinaires Sans Frontières
Conformément à ses valeurs et à son code d’intégrité, Vétérinaires Sans Frontières ne pratique aucune discrimination d’aucune sorte dans son processus de recrutement.
Pour travailler au siège à Bruxelles, il faut avant tout être en possession d’un permis de travail valable en Belgique. Nous acceptons les candidats établis dans d’autres pays, à condition qu’ils viennent travailler au minimum un jour par semaine dans nos bureaux (le télétravail à 100 % n’est pas autorisé). Nous n’intervenons pas dans les frais d’installation de nos employés en Belgique.
Selon le poste, la maîtrise d’une des deux langues nationales (le français ou le néerlandais) est exigée, avec au minimum une connaissance pratique de l’autre langue. En fonction du profil recherché pour chaque fonction, d’autres caractéristiques peuvent être exigées. Celles-ci sont spécifiées dans chacune de nos offres d’emploi.
Vétérinaires Sans Frontières privilégie le développement local. Dans nos différents pays d’intervention en Afrique, le personnel est donc la plupart du temps recruté sur place et souvent natif du pays.
Les candidats étrangers sont acceptés à condition qu’ils résident dans le pays d’intervention ou soient prêts à s’y installer par leurs propres moyens. Ils doivent en outre maîtriser au moins une des langues nationales du pays où ils postulent, et pour les postes internationaux, le français et/ou l’anglais.
Comme au siège, aucune discrimination de quelque nature que ce soit n’est pratiquée dans le processus de recrutement sur le terrain.
Nos offres d’emploi au siège à Bruxelles sont publiées sur notre site web, les sites de fédérations des ONG belges et notre profil LinkedIn.
Les offres d’emploi sur le terrain sont publiées dans les journaux locaux et sur les plateformes dédiées aux ONG. Pour les offres internationales, la publication se fait sur notre site web et notre profil LinkedIn.
Vétérinaires Sans Frontières accepte des bénévoles au siège à Bruxelles. Les profils recherchés et les modalités de bénévolat sont publiés régulièrement sur notre site.
Nous remboursons les frais de déplacement de nos bénévoles, ainsi que les autres frais indispensables, sur présentation des justificatifs. Vétérinaires Sans Frontières souscrit également à une assurance en faveur de ses volontaires. Celle-ci couvre la responsabilité civile des bénévoles pour les dommages occasionnés à l’ASBL ou à des tiers, ainsi que les dommages corporels encourus durant l’exécution du travail bénévole ou sur le chemin entre le domicile du bénévole et le lieu de travail.
Les personnes au chômage effectuant un travail bénévole pour Vétérinaires Sans Frontières sont autorisées par l’ONEM à conserver leurs allocations de chômage.
À propos de vos données : déménagement, confidentialité, adaptations, …
Si vous nous soutenez mensuellement, il faudra d’abord communiquer votre changement d’adresse à la banque. Contactez-nous ensuite afin que nous puissions mettre à jour vos coordonnées dans notre base de données.
Posez votre question
Nous essaierons de vous aider le plus rapidement possible.
Nous conservons les données que vous nous fournissez (nom, prénom et adresse e-mail, et éventuellement numéro de téléphone et adresse) dans des bases de données gérées par nous (et développées par des prestataires de services comme Direct Social Communications, WordPress et Campaign Monitor). Nous ne traitons vos données que pour répondre à votre question et (si vous êtes déjà donateur et/ou inscrit à notre newsletter) pour vous tenir au courant de nos activités et demander votre soutien. Nous utiliserons les données que vous nous transmettez via le formulaire ci-dessus uniquement à ces fins et nous ne les transmettons pas à des tiers. Si vous vous inscrivez à notre e-news, vous pouvez à tout moment vous désinscrire via le lien de désinscription figurant au bas de chacune de nos newsletters. Vous pouvez aussi examiner, corriger ou faire supprimer vos données à tout moment. Consultez notre déclaration de confidentialité complète pour plus d’information.