« Elever des chèvres n’a pas vraiment changé le rythme de ma journée »

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« Le matin, je me lève tôt et je commence ma journée par préparer à manger pour mes quatre enfants et mon mari. Après ça, je prépare du dolo (bière de mil), que je vends ici au village. L’après-midi, je m’occupe de la lessive et le soir je prépare de nouveau à manger pour ma famille. » Sabine Ouédraogo, mère de famille au Burkina Faso, nous décrit une journée de sa vie quotidienne.

« Depuis trois mois, j’ai commencé l’élevage de petits ruminants. J’ai reçu cinq chèvres et un bouc. Mais en fait, ça n’a pas vraiment changé le rythme de ma journée. Je continue à préparer et vendre du dolo parce que soigner les chèvres, ça ne prend pas beaucoup de temps. Et si je suis trop occupée, mon mari peut toujours emmener les animaux pour chercher du pâturage. »

Une source de joie et de fierté

« Pendant la formation organisée par Vétérinaires Sans Frontières, nous avons appris comment nous occuper des chèvres afin qu’elles ne tombent pas malade. Par exemple, c’est important de bien faire attention quand les animaux mangent. Comme ça, s’il y en a un qui ne mange pas bien, tu le sais directement et tu peux prendre des précautions. Comme les chèvres que nous avons reçues ont déjà été vaccinées, je n’ai pas encore eu d’animaux malades jusqu’à présent », explique Sabine avec soulagement.

« Pour moi, mes animaux ne sont pas seulement un revenu de plus, mais aussi une source de joie et de fierté », ajoute Sabine.