Partout où nous travaillons, les femmes occupent une place de choix parmi nos bénéficiaires. Qu’elles soient mères célibataires ou veuves, elles sont souvent plus sujettes à la précarité et sont donc identifiées en priorité par leur communauté pour bénéficier de nos activités. En leur distribuant des chèvres, nous leur offrons la possibilité de prendre leur revanche sur un passé souvent difficile. Normalement réservé aux hommes, l’élevage est aussi un moyen pour elles de s’affranchir de leur condition féminine. Nous avons fait connaissance avec deux d’entre elles, au nord du Burundi.
10 ans d’approche holistique au Burundi : des milliers de vies transformées
Au Burundi, la surexploitation agricole rend progressivement les terres infertiles. Une problématique qui met en péril la sécurité alimentaire de neuf Burundais sur dix, dépendants de l’agriculture pour leur subsistance. Pour mettre un terme à ce cercle vicieux et stimuler les cultures, l’élevage s’avère redoutablement efficace. Mais posséder des animaux reste hors de portée pour la majorité de la population rurale. C’est pourquoi nous distribuons des chèvres à des familles vulnérables dans le nord du pays. En dix ans, près de 6000 familles ont bénéficié de notre approche holistique.
Des chèvres pour chasser la pauvreté
Au Niger, Vétérinaires Sans Frontières a offert des chèvres à un groupement de 26 femmes vulnérables. Ces chèvres ont changé beaucoup de choses dans leur vie quotidienne. Elles leur ont non seulement permis d’améliorer leurs conditions de vie matérielles, mais elles leur apportent aussi beaucoup de fierté et une reconnaissance sociale au sein de leur communauté.
L’embouche ovine : un investissement sûr !
Au Niger, grâce à un prêt de Vétérinaires Sans Frontières, Ramatou Solé a lancé une activité d’embouche (engraissage d’un animal en vue de le revendre), qui lui assure un revenu.
« J’utilise régulièrement le lait des chèvres pour nourrir mes enfants »
Au Niger, Magnia Marwane a reçu quatre chèvres et un bouc via Vétérinaires Sans Frontières . « Je suis très contente d’avoir reçu ces animaux ! Mes quatre chèvres ont déjà eu un chevreau chacune. J’utilise régulièrement le lait des chèvres pour nourrir mes enfants, et il n’y a pas longtemps, j’ai vendu deux boucs pour acheter du mil et de la semoule de blé. »
Des chèvres qui changent des vies
Après un petit tour au marché à bétail de Ryarubondo, c’est à la rencontre de familles bénéficiaires de chèvres que Jean-Luc vous emmène dans son blog !
Téléchargez gratuitement notre Guide sur les chèvres
Dans notre Guide sur les chèvres gratuit, vous trouverez des anecdotes, des recettes, des restaurants et des jeux autour de la chèvre. Téléchargez le guide ici. Vous y trouverez également une chouette action resto !
« Elever des chèvres n’a pas vraiment changé le rythme de ma journée »
Sabine Ouédraogo a reçu cinq chèvres et un bouc via Vétérinaires Sans Frontières. « Mes animaux ne sont pas seulement un revenu de plus, mais aussi une source de joie et de fierté. »
48 007 € récoltés pour J’achète une chèvre !
Les résultats de la troisième édition de notre campagne « J’achète une chèvre » viennent de tomber ! De février 2017 à janvier 2018, nous avons récolté près de 48 007 €, soit l’équivalent de 960 chèvres. Encore une fois, la mobilisation de tous, et particulièrement des vétérinaires, était au rendez-vous. Un grand merci à tous pour votre soutien !
Nos ambassadrices au Niger
En janvier 2018, nos deux nouvelles ambassadrices vétérinaires, Josette et Karlien, ont découvert les projets de Vétérinaires Sans Frontières au Niger. Au programme : échanges avec des éleveurs locaux, visite du centre de collecte de lait de Kollo, rencontres avec des vétérinaires et agents communautaires de santé animale,… et bien d’autres découvertes !
- Page 1 of 2
- 1
- 2