En route vers l’humanitaire

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Fin décembre, notre organisation a obtenu le certificat de partenariat humanitaire de l’Union Européenne. Celui-ci nous permettra désormais de prétendre à des financements pour des actions humanitaires.

C’est à l’issue d’un audit externe de plusieurs mois, réalisé par le cabinet d’audit L&S Réviseurs d’entreprise, que la Direction Générale de la protection civile et des opérations d’aide humanitaire européennes (DG ECHO) a rendu son verdict.

Sa décision est basée sur une analyse approfondie de nos processus et stratégies, notamment en matière de déontologie et de lutte contre la fraude et la corruption, de planification, conception et gestion de projets mais aussi de respect des principes humanitaires et de protection des données personnelles. Par ailleurs, la gouvernance, les ressources humaines, les finances et la gestion informatique de notre organisation ont également été passées au crible.

Une nouvelle corde à notre arc pour aider encore plus de familles d’éleveurs

Concrètement, ce certificat nous donne à présent la possibilité de répondre aux appels à projets publiés chaque année par la branche humanitaire de l’Union Européenne (DG ECHO). Mais il nous permettra également d’accéder aux subsides d’autres bailleurs de fonds. C’est en effet une condition pour travailler avec la section humanitaire de la coopération belge au développement.

2021 marque donc un tournant dans l’histoire de notre organisation, dont la majeure partie des actions poursuit aujourd’hui un objectif de développement. Désormais, nous devrions progressivement augmenter nos actions humanitaires, dans le but d’aider toujours plus de familles d’éleveurs en Afrique. Parmi les pistes envisagées par nos équipes, des actions d’aide d’urgence en matière d’élevage, de réduction des risques de catastrophes ou encore de soutien aux réfugiés.

Des activités qui ne sont d’ailleurs pas totalement étrangères à notre organisation. Par le passé, nous avons déjà mis notre expertise humanitaire au service de populations en situation de grande vulnérabilité. Nous sommes par exemple venus en aide à des éleveurs frappés par des inondations ou des sécheresses exceptionnelles, notamment au Sahel. Aujourd’hui encore, au Burkina Faso, nous travaillons avec des réfugiés maliens et des personnes déplacées internes ayant fui des violences dans leur région d’origine. Nous leur proposons entre autres des formations techniques afin de les aider à se reconstruire.