« Le troupeau s’agrandira chaque année »

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« Grâce à Vétérinaires Sans Frontières, j’ai reçu cinq chèvres, un bouc, un sac de tourteau et j’ai eu l’opportunité de suivre une formation de deux jours », raconte Rasmata, qui vit avec ses cinq enfants et son mari dans le village de Damesma, au Burkina Faso.

« Un jour, une de mes chèvres est tombée malade, mais grâce à la formation, j’ai pu reconnaitre les symptômes. L’animal ne voulait plus manger et avait la diarrhée donc j’ai appelé le vétérinaire. J’avais peur, parce que je pensais que je n’avais peut-être pas bien compris comment soigner mes animaux et que l’animal était tombé malade par ma faute. Mais heureusement le docteur m’a rassurée et m’a dit que j’avais bien réagi. Il a donné des médicaments et quelques jours après ma chèvre mangeait de nouveau. »

Avant qu’elle ne reçoive l’appui de Vétérinaires Sans Frontières, l’activité principale de Rasmata était la culture du mil et du niébé. « Mais ma récolte était souvent si pauvre qu’il ne nous restait presque rien à vendre après avoir mangé. Grâce au bouc, le troupeau s’agrandira chaque année de deux à quatre chevreaux. En vendant de temps en temps une chèvre, on peut varier la nourriture, payer les frais scolaires ou acheter des médicaments », explique Rasmata.