Ces familles vivent dans une grande pauvreté, souvent sans aucune source de revenus. Nous donnons la priorité aux femmes enceintes et aux mères de jeunes enfants.
Nous utilisons des critères spécifiques pour sélectionner les familles les plus vulnérables :
- Il s’agit de familles de petits éleveurs disposant de surfaces cultivables limitées.
- Les familles vivent dans une grande pauvreté.
- Les mères d’enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes sont prioritaires.
- Les familles souffrent souvent de malnutrition.
Des moutons, du fourrage et des soins vétérinaires
Chaque famille reçoit trois moutons et une réserve de fourrage. Des vétérinaires locaux et des agents communautaires de santé animale leur apprennent comment bien s’occuper des animaux et comment repérer rapidement les maladies. De cette manière, elles peuvent prévenir un vétérinaire ou agent communautaire de santé animale à temps.
Les familles bénéficient également de soins vétérinaires gratuits pendant un an. Chaque mouton est traité préventivement contre les vers et vacciné contre la pasteurellose. En cas de maladie, elles peuvent faire appel gratuitement à un vétérinaire ou agent communautaire de santé animale.
Notre action se concentre sur la région de Yagha, une province au Nord-Est du pays. Cette région fait partie du Sahel et connaît un climat sec avec des périodes de pluies très courtes et imprévisibles. Il n’est donc pas rare que les récoltes y échouent.
Un mouton, un monde de différence
Le fumier produit grâce aux moutons permet de fertiliser les champs et de maximiser les chances de récoltes. De cette manière, la famille peut manger des légumes riches en vitamines tandis que le surplus de la récolte est vendu au marché.
Après quelques mois, les familles vendent leurs moutons. Avec ces revenus, elles peuvent acheter de nouveaux moutons et de la nourriture. Il leur reste même assez d’argent pour payer le docteur et envoyer les enfants à l’école.
Un mouton pour une famille au Burkina Faso coûte 53 euros.