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Des efforts immenses

Béate Mukarushema est une maman rwandaise qui déploie d’immenses efforts pour ses deux filles et ses trois fils. Son mari a été jeté en prison alors que Béate était enceinte de son petit dernier, aujourd’hui âgé de 7 ans. Vous devinez sans peine la catastrophe que cet emprisonnement représente pour cette famille.

En dehors du chagrin et de la honte, la famille a connu d’énormes problèmes financiers. Béate cultivait un lopin de terre, mais il ne produisait pas assez pour nourrir six bouches. L’aînée des filles avait beau aider Béate, rien n’y faisait, la famille n’avait que rarement assez de nourriture.

Béate et ses enfants ont vécu pendant de nombreuses années dans la misère. En dépit de son immense courage, elle avait peu à peu abandonné tout espoir de sortir un jour de la pauvreté.

Un jour, elle a rencontré un collaborateur de Vétérinaires sans Frontières. Il lui a expliqué que leur vie allait changer. Leur famille avait été désignée parmi les familles les plus pauvres du village, raison pour laquelle elle allait recevoir deux chèvres et un abri pour les animaux. « La seule chose que je devais faire en échange, » expliquait Béate, « c’est, plus tard, donner à mon tour deux petits à une autre famille dans le besoin. Nous ne pouvions presque pas y croire ! »

Deux chèvres pour se reconstruire 

Aujourd’hui, Béate est heureuse : « Les animaux se sont biens reproduits. J’ai donné les deux petites chèvres promises à une autre famille qui connaissait de gros problèmes. Cette famille aidera à son tour une autre famille. Nous avons déjà pu vendre trois béliers. Sans oublier que, grâce au fumier que produisent les chèvres, nous avons pu doubler nos récoltes : au lieu des 100 kilos habituels, j’ai pu récolter 200 kilos de haricots ! »

Ainsi, petit à petit, la famille de Béate acquiert quelques revenus. « Grâce au produit des légumes et des chèvres, » explique Béate, « je peux payer la cotisation à la mutuelle. C’est un soulagement, car je sais que nous pouvons aller chez le médecin et que nous pouvons acheter des médicaments quand l’un de nous est malade. J’ai aussi pu acheter des tôles ondulées pour agrandir l’abri des chèvres. Et à présent, je peux même louer un deuxième lopin de terre, » ajoute-t-elle avec fierté, « la saison dernière, j’y ai cultivé 300 kilos de patates douces ! »

Donnez un petit coup de pouce à une maman

chevreUn petit coup de pouce, c’est tout ce dont des familles comme celle de Béate ont besoin pour sortir de la misère dans laquelle elles se trouvent. Elles s’en sortent elles-mêmes, avec une bonne dose d’énergie positive et de volonté. Mais ce petit coup de pouce et la confiance en leur capacité de s’en sortir, c’est vous et nos vétérinaires qui les leur apportez.

Avec 26,5 euros, vous offrez une chèvre à une maman au Rwanda. Avec 53 euros, vous en offrez deux. Grâce à votre don, vous permettez à cette famille de sortir de l’extrême pauvreté. Merci pour votre soutien!