En Afrique de l’Ouest, l’élevage est essentiellement développé dans la zone sahélo-soudanienne, où il est au cœur de l’économie. Le Mali et le Niger sont les plus gros producteurs de lait de la région, avec des troupeaux avoisinant les 10 millions de têtes et une production de lait de vache respective de 309 et 486 millions de litres par an. Ces pays sont aussi de grands consommateurs de lait.
Cependant, l’accès de la population à la production locale est très limité en Afrique de l’Ouest. La filière du lait local se heurte à la difficulté de répondre à la demande des Etats, qui effectuent des importations de lait en poudre et de mélanges de matières grasses végétales pour combler le déficit structurel. A cela s’ajoute la saisonnalité et l’atomisation de la production, la santé animale et publique et de façon générale, le défi socio-économique.
Un potentiel à valoriser
Malgré tout, la filière du lait local dispose d’un fort potentiel de développement, et devrait donc être valorisée. Le développement de cette filière est essentiel pour réduire la coûteuse dépendance de l’Afrique de l’Ouest aux importations et pour faire reculer la pauvreté et l’insécurité alimentaire au sein des familles de producteurs.
Appuyer la filière du lait local permet à la fois d’accroître la souveraineté alimentaire, de développer l’économie locale, de créer des emplois dans les zones rurales et de réduire le déficit commercial. C’est pourquoi nous intervenons depuis plus de 20 ans avec nos partenaires afin d’appuyer le développement de la filière du lait local en Afrique de l’Ouest. Nous faisons ce travail dans le respect de l’approche One Health, qui tient compte du cheptel, des éleveurs et de l’environnement dans lequel ils évoluent.
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