- Faire de la nutrition, avec une perspective de genre, un des axes transversaux de toute politique de coopération au développement, que ce soit dans le domaine de l’agriculture, de la santé, de l’éducation ou de l’urgence. La nutrition doit y être abordée dans toute sa complexité (caractère multisectoriel, causes structurelles, etc.). Cette intégration de la nutrition, avec une perspective de genre doit s’inscrire dans une approche plus globale de réalisation du droit à l’alimentation.
- Soumettre les projets agricoles de la coopération bi- et multilatérale à une analyse d’impact nutritionnel.
- Assurer la participation des populations bénéficiaires, en commençant par les plus vulnérables et marginalisés, notamment les femmes, dans la définition des politiques de sécurité alimentaire et nutritionnelle, dans leur élaboration, leur mise en oeuvre, leur suivi et leur évaluation.
- Établir des règles contraignantes, basées sur le droit à l’alimentation, concernant la participation du secteur privé dans les programmes de lutte contre la malnutrition.
- Porter une attention particulière à la dimension d’adéquation mais également d’utilisation de l’alimentation dans toute politique visant à améliorer la sécurité alimentaire. Le soutien et l’amélioration de la production vivrière et paysanne durable doit être, à cette fin, centrale.
- Davantage intégrer les interventions d’aide humanitaire dans les politiques de développement qui visent à agir sur les causes structurelles de la malnutrition.
- Appuyer l’élaboration et la diffusion de politiques locales et nationales qui permettent une amélioration de l’accès sécurisé des femmes aux ressources, à l’éducation et aux services sociaux.
- Veiller à la cohérence des autres politiques avec les objectifs en matière de nutrition avec une approche de genre.
Note politique: faire de la nutrition une thématique transversale dans les politiques de coopération au développement