Mon stage chez Vétérinaires Sans Frontières : un réel plaisir et un bon cadre d’apprentissage

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Faire un stage chez Vétérinaires Sans Frontières Belgique fut pour moi un réel plaisir et un très bon cadre d’apprentissage. Mais attention, détrompez-vous ! À entendre ‘vétérinaire’, vous vous dites : « Ah, elle doit être entourée de pleins de bêtes ! » Désolée de vous décevoir, mais ce n’est pas le cas ! Moi aussi je l’ai cru au départ et j’étai un peu perdue.  Alors c’est quoi Vétérinaires Sans Frontières ? C’est tout simplement une ONG belge qui construit autour des animaux un ensemble de projets avec l’intervention de vétérinaires expérimentés pour venir à bout de la pauvreté et de la misère dans lesquelles vivent de nombreuses familles vulnérables.

Le premier jour, je me suis mise sur mon 31. J’avais le trac. Heureusement, en entrant, ma responsable de stage m’a fait un grand sourire et je me suis tout de suite sentie à l’aise. Ca y est, j’étais enfin en stage. Plus les jours passaient et plus j’en savais sur l’ONG grâce à ma responsable Annelies. Elle m’a appris plein de choses, par exemple comment rédiger des témoignages et des articles, avoir plus de notions sur les outils informatiques comme Photoshop, PowerPoint et Word … Pour le moment, on prépare un voyage sur le terrain. Je sens que ça va être vraiment cool ! Une découverte pour moi de voir vraiment ce qui se passe sur le terrain et le bonheur des familles partout où Vétérinaires Sans Frontières est passé. J’ai hâte de prendre les témoignages de différentes personnes pour de vrai, car à travers mes multiples exercices pendant le stage, je me suis découvert une passion pour la rédaction !

L’équipe de Vétérinaires Sans Frontières

Mais rassurez-vous, il n’y a pas que ma responsable Annelies dans cette organisation. Il y a plein d’autres employés, comme le grand patron, le chef des projets et j’en passe… Madame Kyelem, la secrétaire, qui anime tout le bureau – une femme très drôle et gentille. Tous les matins, c’est la première personne que je croise. Je me dis que ça doit être un calvaire d’avoir la lourde tâche de tout organiser, mais elle m’a toujours montré le contraire. La voir pleine de tonus dès le matin, ça m’aide toujours pour affronter une nouvelle journée.

Vétérinaires Sans Frontières:  bureau à Ouagadougou, Burkina Faso

Un jour, le grand chef Christian est arrivé dans notre bureau. C’était la première fois que je le voyais car  il était en vacances pendant mes premières semaines. J’étais intimidée, heureusement j’avais un ordinateur pour me cacher. Mais le masque est vite tombé car c’est une personne très simple et j’ai vite fait de reprendre confiance en moi.

Le meilleur pour la fin

Mon stage est vraiment amusant et j’apprends plein de trucs dans un cadre agréable .Tout le personnel est très sympa et malgré le fait que je sois la plus jeune, tout le monde me respecte et cela m’a permis de très vite m’intégrer. Malheureusement, le temps passe très vite et mon mois de stage est bientôt terminé. L’entourage de Vétérinaires Sans Frontières va me manquer. Cependant, le stage va se terminer en beauté car le voyage tant attendu, une visite sur le terrain, va enfin avoir lieu. Nous nous rendrons dans un village situé au nord à Ouahigouya, où certains habitants ont bénéficié d’un noyau de cinq chèvres dont un mâle, grâce au projet PAMEFA. Ce projet, comme d’autres mis en place par Vétérinaires Sans Frontières, soutient des activités d’élevage en faveur des femmes.

J’étais assez curieuse de savoir pourquoi on distribue surtout des chèvres. En fait, j’ai découvert qu’elles présentent de nombreux avantages. Leur alimentation n’entre pas en concurrence avec celle des hommes et ne nécessite pas d’investissement financier : la chèvre se nourrit d’herbe et de feuilles, qui ne coûtent rien à son propriétaire. En plus, les chèvres se nourrissent elles-mêmes et se satisfont de peu de ressources, notamment en cas de de sécheresse. En bref, rien de tel que la chèvre pour atteindre l’objectif principal de Vétérinaires Sans Frontières : l’amélioration des conditions de vie des ménages vulnérables.

Joséphine Ouedraogo