Jean-Luc Arendt a 63 ans et a longtemps travaillé comme vétérinaire rural dans la région de Durbuy : « J’ai toujours apprécié le travail et l’engagement des personnes qui œuvrent chez Vétérinaires Sans Frontières mais surtout j’affectionne énormément la philosophie qui les guide. Il est primordial pour moi d’aider les populations africaines dans le  pays qui leur est cher pour ne pas séparer des familles et ne pas les déraciner. Je trouve qu’il est essentiel de sauver des vies humaines en réduisant la pauvreté par une aide apportée à l’élevage familial local, tout en respectant l’environnement.

J’ai la chance d’avoir une vie sereine avec des bonheurs fréquents. Je pense qu’il faut pouvoir dans son existence poser de beaux gestes pour venir au secours des personnes vulnérables. Il me tient à cœur de pouvoir tirer profit de mon expérience vétérinaire pour assister les éleveurs rwandais.

Conjointement à mon activité de vétérinaire, j’ai développé avec l’aide d’associés et de bénévoles le concept « le Labyrinthe » depuis 23 ans à Durbuy . Il s’agit d’une chasse au trésor animée par des comédiens dans un dédale de maïs. La philosophie de la société qui gère cet événement est de prélever une partie du bénéfice généré par les loisirs de la population du Nord (nos visiteurs du Labyrinthe) et avec cette somme, tenter de contribuer, à notre échelle, aux besoins vitaux et éducationnels des populations du Sud.

Le monde vétérinaire estudiantin est très uni, très soudé mais une fois lancé dans le travail professionnel, le vétérinaire devient très individualiste. Or, je pense que le futur heureux et performant de notre société est de réfléchir et d’agir collectivement. Je souhaite donc unir et sensibiliser les vétérinaires aux besoins de Vétérinaires Sans Frontières pour aider l’ONG à mettre ses projets en œuvre. Je commencerai par la fameuse promotion 1980 dont j’ai la joie de faire partie, et puis je partagerai l’information et la réalité du terrain à toute la profession mais aussi à d’autres réseaux dont je suis membre. »

Victoria Tüllmann, 31 ans, travaille depuis quelques années dans un cabinet vétérinaire à Lummen, dans le Limbourg. Elle est spécialisée dans la volaille et les oiseaux européens et exotiques.

« Depuis de nombreuses années, je suis les activités et projets de Vétérinaires Sans Frontières. Je me réjouis d’enfin pouvoir soutenir activement l’organisation et tous les projets qui y sont liés en Belgique et en Afrique.

En tant qu’ambassadrice de Vétérinaires Sans Frontières, j’aimerais développer plusieurs choses. Je voudrais sensibiliser davantage le grand public au travail de Vétérinaires Sans Frontières et la mettre en avant sur les réseaux sociaux mais aussi à l’occasion de salons, à travers des conférences et des présentations. Il me tient aussi à cœur de soutenir des projets concrets et de développer de nouvelles idées avec mes collègues au Rwanda et en Belgique. Je veux aussi agrandir la liste des sponsors afin de pouvoir venir en aide à encore plus de gens et d’animaux en Afrique. Je pense que même avec une petite somme, on peut déjà faire beaucoup pour les éleveurs vulnérables et leur famille dans les régions reculées d’Afrique.

Je me réjouis de participer à ce voyage et aux défis qui m’attendent en tant qu’ambassadrice ! Le premier – courir les 20 km de Bruxelles pour Vétérinaires Sans Frontières – est déjà derrière moi. Je suis impatiente de vivre la suite ! »