« Après avoir suivi une formation de trois jours donnée par Vétérinaires Sans Frontières, j’ai eu accès à un capital de départ. J’ai reçu 150 000 CFA (soit 228,65 euros), une somme bien utile pour moi, » raconte Tall Adama, qui vit avec ses cinq enfants à Ouahigouya, au Nord du Burkina Faso.
« Je suis restauratrice et je vends entre autre du riz, du tô (pâte de mil) et des haricots. Ça fait longtemps que j’ai mon restaurant, mais pour être honnête, ça n’a jamais bien marché. Et comme mon mari est éleveur et ne gagne pas beaucoup, la vie n’a jamais été facile pour nous. »
Des cahiers et des stylos
« Mais depuis six mois, les choses s’améliorent. Grâce au crédit offert par Vétérinaires Sans Frontières, j’ai pu acheter des assiettes, des cuillères, de l’huile de bonne qualité et bien d’autres choses pour tenir un vrai restaurant. J’ai de plus en plus de clients et je vois que mes revenus augmentent jour après jour. J’en réinvestis une partie dans mon petit restaurant, par exemple pour payer le gaz. Le reste de l’argent, je l’utilise pour acheter de quoi améliorer l’avenir de mes enfants. Le jour où je suis arrivée à la maison avec des cahiers et des stylos, ils ont fait la fête », raconte Tall.
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