Ca y est ! J’ai passé mon premier « crash test » au Burkina Faso. Et quel test !
J’ai été examiné simultanément par 19 spécialistes en élevage relevant de trois structures différentes. Il s’agissait d’un projet de développement en élevage (le projet Azawak-Ressources Pastorales cofinancé par la Coopération Luxembourgeoise), des services déconcentrés du « Ministère des Ressources Animales et Halieutiques » du Burkina Faso (9 Directions Provinciales) et d’une Direction Centrale du même ministère (Direction Générale des Etudes et des Statistiques Sectorielles). En outre, le test a couvert deux zones climatiques (sahélienne et soudanienne) et a concerné toute les espèces de ruminants (bovins, ovins et caprins).
L’évaluation globale de mes différents outils par ces 3 structures a été excellente (note : 88%). Ce score, très encourageant, tient à la qualité de ces outils (modules de formation, guide de réalisation des enquêtes, éléments du « jeu » et, bien entendu, logiciel), mais aussi aux spécificités de fiabilité, de facilité et de convivialité de ma méthode. Ainsi, sur les 81 éleveurs et éleveuses ayant participé à ces tests, ce sont 91% des enquêtes qui ont été validées suite aux différents mécanismes de contrôle mis en place. Les éleveurs ont très rapidement compris les « règles du jeu » ainsi que l’intérêt de ces enquêtes en faveur de la bonne marche de leurs élevages. La majorité d’entre eux ont manifesté un réel engouement pour ce type d’enquête vu son caractère ludique et instructif.
En ce qui concerne l’utilité du ZAK au regard des missions et attentes spécifiques de chacune des trois structures chargées de me tester, elles m’ont attribué le maximum de points … 100% !
Bon, il me faut rester modeste et ne pas vendre la peau du lion avant de l’avoir abattu … il me reste encore 3 tests à passer, dont 2 au Niger et 1 en Afrique de l’Est.
Démonstration et test initial avec une éleveuse de bovins Azawak
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