Bien que le pastoralisme ait des fonctions importantes au sein de nombreux pays et communautés en Afrique de l’Ouest, beaucoup de défis persistants l’empêchent de réaliser pleinement son potentiel.
L’absence de services vétérinaires adaptés et de qualité en fait partie. Pour qu’un système de santé animale soit efficace et puisse fournir des services de qualité au Sahel (et notamment dans les pays sahéliens enclavés), il faut qu’il soit adapté aux besoins du pastoralisme, et donc à la mobilité et à la transhumance. Ce système doit être accessible aux pasteurs qui vivent souvent dans de vastes régions reculées, peu peuplées et de ce fait moins susceptibles d’attirer des docteurs vétérinaires pour s’y installer.