À peine sortis de l’aéroport, on nous a entassés dans un « taxi brousse discothèque » d’une autre époque… enfin l’époque rwandaise quoi… Découverte rapide de l’hôtel et déjà nous avons été emportés vers le bar de « La Bonne Source », le rendez-vous à ne pas manquer à Kigali. Une fois un rafraichissement rapidement englouti, dans une atmosphère très chaude mais également chaleureuse, la fatigue du voyage nous redéposa dans nos chambres pour une courte nuit.
6h du matin, du soleil plein la chambre, l’heure du déjeuner a sonné. Pas de stress les mamans, nous veillons l’un sur l’autre en ce qui concerne l’alimentation. Une balade digestive s’imposant, nous découvrons, ébahis, les paysages rwandais. Et quels paysages ! Des collines à perte de vue sur lesquelles scintillent les toits de tôle des habitations modestes. Plusieurs surprises : tout est très (très) propre, pas de déchets par terre (merci à la loi qui empêche l’utilisation de sacs plastiques). Par ailleurs, tout le pays semble sponsorisé par la société « Sèciètounblagh », c’est-à-dire « Haies-petites-et-vertes » en français, en effet, on dirait qu’il y a des haies petites et vertes partout.
11h sonne, il est temps de prendre la route pour Butare. Le coin de la rue passé, les grosses villas de la capitale s’effacent doucement pour laisser la place à de «petites huttes». Le trajet se passe sans encombre : notre chauffeur du jour ne faisant pas son chauffard. Nous découvrons même une nouvelle facette de notre professeur d’anglais, Mr Drugmand, alias Wikipédia. En effet, celui-ci nous déballa l’ensemble de ses connaissances en botanique… La leçon terminée, nous arrivons à Butare et comme on dit, nous, on a l’heure et eux ils ont le temps. Les petits belges n’ont d’autre choix que de s’adapter aux horaires rwandais : 2h30 pour se faire servir un poulet frites, welcome in Africa !
Le dîner terminé, nous commençons (avec un retard certain…) la réunion de l’après-midi. Le docteur Désiré de l’ONG Vétérinaires Sans Frontières nous présenta l’ensemble du projet Proxivet (proximité élevage) dans les locaux de l’association. Un petit tour par le programme de la semaine et nous retournions à notre hôtel pour écrire cet article et manger un spaghetti, commandé bien à l’avance cette fois-ci…
À suivre…
Texte écrit par Pauline et Marcellin