Nous avons vu tout au long de ce voyage la grande chaine de solidarité que Vétérinaires Sans Frontières a mis en place avec son projet autour du petit élevage, qui a déjà permis à de nombreuses familles du district de Huye et maintenant de Nyanza de sortir de leur situation de grande précarité. Donner à ses familles un avenir tout en les impliquant et les responsabilisant dans ces actions est le secret de la réussite des projets de Vétérinaires Sans Frontières.
Préalablement à ce projet, et toujours en cours à l’heure actuelle, Vétérinaires Sans Frontières participe au développement d’un réseau vétérinaire. Nous avons visité ce matin l’école technique de Butaré où sont formés les techniciens vétérinaires. À la fin des 3 années d’humanités techniques orientées vers l’élevage, l’agriculture ou la foresterie, les meilleurs élèves pourront s’inscrire à l’Université dans le Nord du pays où ils étudieront pour la plupart encore 3 années, voire 6, pour obtenir le titre de médecin vétérinaire. Il est essentiel pour l’élevage dans les régions reculées du Sud de créer des réseaux de soins intégrés de vétérinaires privés et d’auxiliaires vétérinaires et d’y associer les autorités nationales et locales.
Merci à toute l’équipe de Vétérinaires Sans Frontières et à tous ceux qui m’ont accompagnée ou que nous avons rencontré sur place, de m’avoir donné l’occasion de faire ce magnifique voyage à la découverte d’un superbe projet.
Carole Meersschaert