Je pense vous l’avoir dit dans mon premier blog: ce que j’apprécie vraiment chez Vétérinaires Sans Frontières ce sont leurs actions sur l’homme, l’animal et l’environnement.
Nous avons vu que le projet autour du petit élevage ici au Rwanda permettait de répondre aux besoins essentiels d’une alimentation de base plus diversifiée, en introduisant à travers la distribution de lapins et de chèvres la possibilité d’avoir accès à des protéines d’origine animale.
Nous avons vu aussi que l’utilisation de l’engrais produit par ces animaux, leur permettait d’augmenter la production dans le jardin de cuisine et sur leurs terres où on retrouve en général quelques bananiers, un peu de maniok, des patates douces et des haricots qui sont dans cette région, la plupart du temps, la seule source de protéines.
Aujourd’hui nous nous sommes rendus dans un petit village de Huye pour construire dans une famille, avec l’aide d’un formateur bénévole, lui-même ancien bénéficiaire de ce projet, un four traditionnel amélioré. Ces fours, construits à partir d’un mélange d’argile et de sciure, permettent de réduire la consommation en bois de 40% avec un effet direct sur les problèmes de déforestations. Vétérinaires Sans Frontières intègre de cette façon son action au niveau de l’environnement. A côté de cet effet favorable au niveau de l’environnement, ces fours permettent également de réduire considérablement la charge de travail souvent réservée aux femmes qui vont chercher le bois.
La journée s’est poursuivie par les interviews, prises de vues et de sons des acteurs de Vétérinaires Sans Frontières à Butare. Francis et moi-même avons eu droit à ce supplice 😉 hier, dans le cadre magnifique du Lac Kivu.
Carole Meersschaert