Ce matin, c’est en large groupe que nous partons vacciner les chèvres. Aux côtés de Kuya, le vétérinaire masaï qui travaille pour Vétérinaires Sans Frontières, après 15 ans de pratique dans la faune sauvage, se trouve un vétérinaire envoyé par l’Etat (la vaccination est aussi un acte officiel en Tanzanie !), et Johannes l’agent communautaire de santé animale qui tient une petite boutique de médicaments de première ligne à Katumbeine.
De l’école au troupeau
Parmi les partenaires de Maisha Bora, d’autres ONG sont spécialisées dans les micro-crédits, l’implantation d’écoles avec leur propre jardin potager, ou l’accès à l’eau. Ce village abrite une école, où se rendent chaque jour plusieurs dizaines d’enfants. Nous rencontrons le Directeur, qui nous fait lui aussi signer un registre, avant de nous faire visiter les classes et le jardin potager irrigué. Il est très fier de son école, et nous annonce que plus de 300 enfants y sont inscrits.
L’élevage de volaille, une affaire de femmes
Dès le matin, Thomas nous rejoint et nous emmène à la rencontre des groupes de femmes que Vétérinaires Sans Frontières encadre. En une petite heure de piste caillouteuse, nous arrivons au village. L’usage veut que nous passions saluer le « maire » avant d’entrer en contact avec les autres habitants. Nous signons un registre, en y mentionnant notre nom et l’endroit d’où nous venons. L’organisation sociale du village semble bien rodée, Peter nous décrit le rôle de chacun.
À la rencontre des Masaï
En Belgique, ce matin, les musées ouvrent leurs portes gratuitement comme chaque premier dimanche du mois. De notre côté, nous irons visiter le « Arusha National Natural History Museum » implanté dans cette ancienne Boma, à 200 mètres de l’horloge d’Arusha. Y sont exposées de nombreuses photos de la faune et de la flore que nous allons bientôt découvrir, avec une brève description en anglais et en swahili…
De Mettet à Arusha, un vétérinaire belge en Tanzanie
Kilimanjaro Airport, le soir du 31 août tombe sur Arusha, notre avion atterrit. L’air est chaud, la Tanzanie vit sa saison sèche. Lies et moi respirons à pleins poumons, en silence, nous découvrons l’Afrique. Josti nous regarde en souriant, elle devine nos émotions.
Alphonse Coulibaly, vétérinaire au Burkina Faso
Le Burkina Faso, dont la superficie est dix fois supérieure à la Belgique, compte très peu de vétérinaires. Le docteur Alphonse Coulibaly est responsable des Services Vétérinaires Privés de Proximité (SVPP) à Dori, au nord du pays. Il nous accueille dans son cabinet pour témoigner du travail quotidien et des défis rencontrés par un vétérinaire au Sahel.
Zoom sur les gagnantes de notre concours
Le 31 mars dernier avait lieu la finale de notre concours « One health, one world, three students » pour les étudiants en médecine vétérinaire. Après avoir défendu leur alternative durable au système agro-alimentaire actuel devant un jury d’experts, ce sont finalement Laurine, Delphine et Alexandra qui ont remporté leur billet pour le Burkina Faso !
48 007 € récoltés pour J’achète une chèvre !
Les résultats de la troisième édition de notre campagne « J’achète une chèvre » viennent de tomber ! De février 2017 à janvier 2018, nous avons récolté près de 48 007 €, soit l’équivalent de 960 chèvres. Encore une fois, la mobilisation de tous, et particulièrement des vétérinaires, était au rendez-vous. Un grand merci à tous pour votre soutien !
Cinq étudiantes en lice pour le Burkina Faso
Vétérinaires Sans Frontières offre la possibilité à 3 étudiants vétérinaires de partir découvrir ses activités au Burkina Faso. La finale du concours aura lieu le samedi 31 mars à la Faculté Universitaire de Liège. Venez les encourager !
WIZZVET soutient Vétérinaires Sans Frontières
L’entreprise WIZZVET, spécialisée dans les formations vétérinaires en ligne, lance une action solidaire au profit de Vétérinaires Sans Frontières. Pour chaque étudiant de master en médecine vétérinaire inscrit sur son site avant le 31 mars, WIZZVET s’engage à reverser 1 € à notre ONG !